Il y a pas à dire, mais cette année, on a vraiment eut un été de dingue... Tellement dingue que les canicules se sont succédées si vite que j'ai l'impression d'avoir passé tout mon temps à poil (ce qui, j'espère, à fait le bonheur de mon voisin d'en face). Il paraîtrait même que ça a été l'été le plus chaud depuis qu'on a commencéà faire des relevés de températures... Un été historique quoi. J'espère que mon voisin a profité de sa chance pour faire des photos, ça risque pas de se reproduire tous les ans. L'année prochaine on devrait avoir un bon vieil été de merde. L'occasion de pouvoir se remettre à râler sur le temps pourri, toussa toussa. Parce que forcément, cette année, à part les éternels mécontents (et toi même tu sais qu'ils sont nombreux) on n'a pas pu dire qu"'il n'y a plus de saison ma bonne Dame !" D'ailleurs après un été pareil, j'espère qu'il va neiger abondamment cet hiver. Ça ne serait que justice. Et puis, n'en déplaise aux râleurs, l'été il fait chaud, l'hiver il fait froid. Point barre. Et quitte à se peler les miches, autant que ça soit joli et féérique. Je dis ça, je dis rien.
Bref, il a fait beau et chaud. Impossible donc de faire l'impasse sur la crème solaire, les chapeaux, les glaces (hum hum), le rafraichisseur d'air qui te sauve la life, n'ayons pas peur des mots, et... la Robette. Ben ouais, LA Robette quoi ! Comment ça cet été t'as pas cousu de Robette ? Non mais allo quoi ? C'était l'occas' ou jamais ! Rappelle toi, l'an prochain, il fera moche. Si tu veux une consultation sur ton avenir, laisse moi un message via "contacter l'auteur", c'est pas cher. Et pour presque rien je te promets aussi le retour de l'être aimé, l'épilation définitive à distance et les journées de 35h ;-)
Donc, la Robette... D'habitude, j'ai toujours une voire deux saisons de retard dans mes réalisations. Je suis une véritable has been de la mode que ça soit en prêt-à-porter ou en couture. Il n'y a qu'à parcourir les pages de ce blog pour se rendre compte que je couds rarement la même chose que tout le monde et que je n'ai pas non plus les mêmes dealers de matière première que la moyenne des bloggeuses. Une vraie rebelle... Mouais. C'est surtout parce que je suis un gros diesel, et que le temps que je me décide à coudre un patron qui vient de sortir, eh bien finalement, il vient plus de sortir et on l'a tellement vu partout que ça frise l'overdose. Et puis, je craque que sur ce qui me plaît et pas sur ce qui plaît à la masse. Mais ça, c'est un autre débat.
Rappelle toi ce que je t'ai dit plus haut : cet été a été historique. Tellement historique que j'ai réussi à coudre un patron presque au moment de sa sortie, et en deux temps trois mouvements par dessus le marché. Ce qui fait que mes Princesses ont pu en profiter tout l'été. Je crois qu'après les médailles de la mère qui déchire et celle de la Reine de l'organisation, j'ai bien mérité celle de la parfaite couturière. Continue à m'appeler Modestie, ça me va tellement bien.
Comme je suis une grande malade, et une fan inconditionnelle de mes petits duos de sistas, c'est sans aucune hésitation que j'ai utilisé le même jersey pour les deux robes. J'ai juste utilisé des biais différents pour les encolures et les bretelles. Fallait bien trouver un truc pour les différencier quand même. Comment ça elles font pas la même taille ? Mouais, si tu le dis ;-) Et puis comme j'avais pas envie de mettre d'étiquette mais que je voulais quand même que les robes aient un sens - parce que c'est bien sympa le côté réversible mais le délire un jour à l'endroit, un jour à l'envers, je suis pas fan... - j'ai posé des flocks velours sur l'un des côtés devant. Mais même comme ça Julie a osé me demander dans quel sens elle devait la mettre... Au secours... La dégénérescence neuronale a déjà débuté oO
En ce qui concerne la réalisation de ces robes, rien à redire. Ça roule tout seul. Deux pièces à assembler, 4 biais à poser et un ourlet... Rien de plus simple. Si je n'avais pas eu d'autres envies couturesques cet été, j'aurais pu en coudre à la chaîne (ou presque).
Patron :La Robette patron gratuit de Her Little World en 10 ans avec marges et en 4 ans sans marges, et ajout de 3 cm en bas de chacune des robes.
Fournitures : jersey marin rose Mamzelle Fourmi, biais maison liberty pour Julie, reste d'un superbe coton acheté aux Tissus du Centre à Laval pour Émilie (ourlets rapportés avec les mêmes biais).
Et mes jolies Princesses qui jouent de plus en plus le jeu des photos. Merci à elles ;-) Je ne sais pas ce qu'elle ont vu. Peut-être rien d'ailleurs. Elles sont tellement Actor's Studio ! MDR ;-)
Les fameux biais qui font toute la différence.
La preuve qu'on peut tout faire en Robette !
Le biais rapporté qui rend l'arrondit de la robe si joli.
Ces décolettés ♥
Allez, tournez-vous les filles que je vois votre biais... Oo Hum hum... Il y a encore du boulot avant de pouvoir parader sur les podiums.
Et les si jolis flocks de chez Ki-sign. Julie a choisit un petit papillon étant donné que j'ai refusé de lui refiler (encore une fois) une de mes têtes de mort. Faut pas pousser. Quant àÉmilie, sur une planche remplie de mignonnes petites bestioles genre coccinelle, escargot, girafe, zèbre etc.. et bien elle a préféré le serpent. Il va falloir que je la surveille de près. Ça sent la future psychopathe tout ça...
Il y a qu'à regarder le sourire là... flippant ;-)
Je ne pouvais pas finir ce billet sans te montrer cette magnifique photo. A gauche mon duo de princesses, et à droite mes petites nièces trop belles dans leurs robes cousues par leur maman. Les connaisseuses reconnaitront le modèle Monoï de Ti Molokoy.
J'adore ♥
Et pour ne pas faire de jaloux... La même avec nos garçons ♥
Et voilà le travail. Autant te dire qu'elles ont adoré leurs robes et qu'elles les ont beaucoup porté. Une vraie couture bien rentable comme je les aime. D'ailleurs, si tu me suis sur IG, tu as dû les voir passer plus d'une fois.
Allez, je vais aller organiser un tirage au sort pour choisir le sujet de mon prochain article, parce que j'ai encore pas mal de trucs à te montrer.
Tschuss ;-)