Pinaise ! 15 jours que les nains sont en wouacances...
Entre "déjà" et "c'est tout"... mon cœur de mère de famille nombreuse schizophrène balance sévère.
Il faut dire aussi que si la première semaine a été particulièrement active et organisée, les derniers jours écoulés m'ont gravement donné l'impression de partir en free style total. Et pourtant, en y réfléchissant bien, entre la journée de retrouvailles familiales pendant laquelle bébé Simon a enfin pu rencontrer ses oncles et tantes ainsi que ses cousins, le traditionnel feu d'artifice du 14 Juillet, le plan canicule dans le canapé, la visite de SOS médecin pour Camille (pfff... le gamin qui arrive à choper une angine en plein mois de juillet par 40 degrés...), la fin d'après-midi au parc qui s'est transfomée à la one again en pique nic improvisé et les visites de quelques amis, on peut dire qu'il y a encore eu de l'animation.
Franchement, je crois vraiment que je ne remercierai jamais assez ce blog pour ce formidable travail d'introspection qu'il me pousse à faire sur moi-même. Finalement, malgré tous mes doutes et tous mes défauts, il y a pas à dire, je suis trop une mère qui déchire ;-) Je sais, mon troisième prénom, après Confiance, c'est Modestie. Bon, en vrai c'est Madeleine et Renée, mais si tu le répètes, je te tue...
Bref, je suis une mère top niveau. Ok... le genre de mère qui va t'envoyer bouler 7 fois sur 10 parce qu'elle a autre chose à faire que de contruire des Lego ou de jouer aux Pokémon ou à un quelconque jeu de société. Je sais, c'est très très mal. Mais une fois les taches ménagères journalières effectuées, et les minus nourris, je n'ai plus qu'une envie... coudre... Ce qui n'arrive pas tellement souvent ces derniers temps, puisqu'il faut aussi compter sur le sommeil fractionné du bébé qui a la fâcheuse tendance à se réveiller à chaque fois que j'ai enfin l'occasion de m'approcher de Ginette. A croire qu'il le fait exprès le petit boulet.
Mais également le genre de mère qui va se mettre en quatre pour faire presque tout ce que tu lui as demandé, notamment ton costume pour le spectacle de fin d'année... Ce qui signifie, en général, des heures de prise de tête pour 3 minutes de passage sur scène. Du pur masochisme.
Cette année, pour une fois, le thème du spectacle a été annoncé assez tôt : Paris à différentes époques. Les maîtresses de Julie ayant choisi de représenter les années folles, je me suis donc retrouvée confrontée aux croquis de ma grande qui, malgré des recherches sur le web, s'était fait une idée bien précise de ce qu'elle voulait (ou pas). Idée qui n'entrait pas forcément en adéquation avec le thème. Début de la prise de tête... De plus, elle s'était persuadée qu'il lui fallait absolument son costume pour les différentes répétitions. En bref, ça urgeait grave. Limite on aurait dit que c'était une question de vie ou de mort. Il a fallut lui faire comprendre que l'essentiel, c'était de l'avoir pour le jour du spectacle, et que je ne pouvais pas miraculeusement pondre un costume comme ça, entre deux tétées. Surtout que, comme souvent dans ces cas-là, rien dans mon stock ne correspondait à ses critères. Comment se pouvait-il que je n'ai pas le moindre centimètre de tissu noir dans mes tiroirs...?
J'ai donc été obligée (horreur) de me rendre chez MT pour acheter un ou deux coupons de tissus. Deux en l'occurrence, dont un sur lequel j'avais parié d'avance qu'elle n'en voudrait pas (mais qui ne tente rien...). Bingo ! Refus catégorique de la demoiselle d'utiliser ledit coupon pour son costume. Pas chiante la môme... Après quelques heures de discussion, elle a fini par changer d'avis, ouf. Puis le temps a passé et l'échéance approchant, j'ai commencé a trouver l'idée de départ un petit peu ambitieuse et ça manquait quand même cruellement de franges tout ça.
Finalement, moi qui ne voulais pas acheter trop de fournitures pour un simple costume de spectacle, me suis retrouvée à retourner chez MT pour acheter des franges Charleston... Ce qui, au bout du compte, a grandement simplifié le croquis initial et la réalisation elle-même. Exit le tissu dont elle ne voulait pas à la base, ainsi que le croquis ultra alambiqué. Note à moi-même: c'était bien la peine de se prendre a tête... hum hum. Je suis repartie d'un patron ultra basique, le Aime comme Miss en taille S, rallongé en robe sur le bas de laquelle j'ai cousu les franges. Simple, rapide, efficace ET réversible. Je l'ai laissé choisir le tissu de doublure dans mon stock et en quelques heures, j'avais monté la bête. Ne manquait plus que les franges et les ourlets.
Pour être sûre de reporter la robe ultérieurement, elle m'avait demandé de coudre les franges à la main... (est-ce que ça t'étonnes si je te dis que depuis elle a changé d'avis ?!) Et ce pour le mardi précédent le spectacle, sous prétexte d'une générale en costume. Soit... Je me suis exécutée en ponctionnant sur mes heures de sommeil. Quelle ne fut pas ma joie d'apprendre le lendemain que ladite robe n'avait jamais été sortie du sac dans lequel je la lui avais mise le matin. Foutus gosses.
Malgré toutes ces péripéties, et le fait que j'ai faillit la passer plusieurs fois par la fenêtre (Julie hein, pas la robe...), je suis bien contente d'être allée au bout de cette modeste réalisation. Il y a pas à dire, ça lui va vraiment à ravir. Et elle était toute fière de la porter le jour du spectacle.
Je te laisse juger toi même avec quelques clichés... côté pile...
Patron :Aime comme Miss, moins 1 cm sur le pli, raboté après coup sur les côtés et rallongé en robe.
Fournitures : voile de coton noir et franges Charleston MT, tissu jaune à fleur du marché.
Au début de la séance photo, Mademoiselle n'était pas très coopérative, voire faisait carrément la gueule. Trop de soleil dans la tronche... (soleil qui s'est caché assez vite, merci pour rien). Résultat, elle s'est mise à sucer son pouce. Trop la classe ;-)
Gros plan sur les franges Charleston achetées à MT. C'est joli, mais qu'est-ce que c'est pourri ! Les franges s'emmêlent, la bordure s'écrase. Bref, une vraie plaie.
... et côté face ♥ J'avais acheté ce tissu l'an dernier sur le marchéà côté de chez moi dans l'idée de m'en faire une tunique. Finalement, je le trouve parfait en robe pour ma grande.
Bon, j'ai toujours un doute sur le côté esthétique du côté pile et des franges qui dépassent, mais elle l'aime comme ça.
Mais qu'elle est belle ma fille ♥ Quand je pense que c'est moi qui l'ai faite.
Pour que tu te rendes bien compte du rendu de la robe in situ, je t'ai fait un petit montage de ces fameuses 3 minutes de spectacle. En toute objectivité, Julie est une artiste née ;-)
Maintenant, je crois que je vais aller boire pour oublier que ma fille n'est plus un bébé... Non, mais t'as vu ce déhanché ?! oO
En même temps, je dis ça, mais je te raconte pas la sensation de gueule de bois que je me suis payée la dernière fois que j'ai bu une demi bière. Put*** ! Ça y est. Je suis trop vieille pour ces conneries. Ou alors, il faut que je me réhabitue ;-)
D'ailleurs, je te laisse, j'ai un plan d'entraînement spécial Hei*****n à mettre en place. J'ai une réputation à récupérer.
Tschuss !